jeudi 19 avril 2012

One day, one work V

Il est toujours aussi intéressant pour moi de découvrir et de vous faire découvrir des artistes australiens !!
Aujourd'hui, je vous montre le travail assez proche de trois sculpteurs australiens !
Patricia PICCINNINI, Ron MUECK et Sam JINKS

Patricia PICCINNINI

Née en  Sierra Leone en 1965, Patricia Piccinini travaille sur les rapports entre la nature, les sciences et les biotechnologies. Elle ne travaille pas à partir du vivant, mais à partir des représentations du vivant et de leur réception, à travers l'imagerie numérique en particulier.

Des sculptures hyperréalistes de créatures imaginaires, une souris  réelle  (avec une oreille vivante implantée dans le dos) sur l'épaule d'un mannequin, sont quelques-unes des façons dont Piccinini brouille les pistes. Sans inséminer de jugement particulier dans ses œuvres, elle parvient toutefois à susciter un malaise tangible à travers des travaux qui hésitent entre anticipation et science-fiction.








Ron MUECK

Ron Mueck, né en 1958 à Melbourne, est un sculpteur australien hyperréaliste travaillant en Grande-Bretagne.

Ses parents étaient fabricants de jouets en bois et de poupées de chiffons.
Ron Mueck commence sa carrière dans l'industrie du spectacle en modélisant des marionnettes pour la télévision et le cinéma, en Australie, à Los Angeles puis à Londres.
Il fonde en 1990 une entreprise de production de mannequins pour des publicités. Ses personnages photo-réalistes ne sont créés que pour être photographiés d'un certain angle et Mueck désire de plus en plus produire des sculptures semblant parfaites quelle que soit la position du spectateur.
Ron Mueck passe à l'art en 1996 avec sa collaboration avec sa belle-mère Paula Rego. Elle le présente au collectionneur Charles Saatchi qui est impressionné.
Il est révélé en 1997 par l'exposition Sensation à la Royal Academy of Arts. Il connaît depuis un succès croissant, de la Biennale de Venise en 2001 où il présente son « garçon » de cinq mètres de haut. Il a également été choisi pour l’exposition Mélancolia du Grand Palais en décembre 2005.
 Ses sculptures reproduisent le corps humain dans ses plus minutieux détails grâce au silicone, à la résine polyester et à la peinture à l’huile. Derrière sa précision clinique, un goût du morbide transparaît, à travers la déchéance de ses corps obèses et vieillissants accentuée par leurs dimensions anormales.
Il peut être rapproché de l'artiste Stanley Spencer des années 1930 ou de son contemporain Jenny Saville.
Il a profondément renouvelé la question de la sculpture contemporaine. Les personnages plongés dans leurs pensées semblent vivants, les plus petits détails sont présents, l’envie est forte de se comparer à un de ces colosses ou de ces lilliputiens et lorsqu’on se laisse y prendre et qu’on regarde, on ne remarque qu’une chose, c’est qu’il n’y a rien à remarquer, il ne leur manque que la parole, que le mouvement, c'est troublant, la maîtrise parfaite des matériaux relaye une sensibilité à travers ce naturel ambigu. On sent qu'il ne s'agit pas d’une simple volonté de réalisme banal pour parvenir à la perfection figurative, mais on entre ici dans les sphères psychologiques de personnages complexes.





Sam KINKS
 

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