jeudi 22 mars 2012

One day, one work, II

Dans "One day, one work", découverte aujourd'hui d'un nouvel artiste australien :
Russel Drysdale


Monsieur Drysdale est né en 1912 en Angleterre mais est venu très jeune s’installer en Australie. Il est mort en 1981.
Influencé par l'art abstrait et le surréalisme, il a créé une nouvelle vision de la scène australienne.
Il eut une vue faible toute sa vie et était pratiquement aveugle de son œil gauche dès l'âge de 17 ans.
Il a étudié avec George Bell à Melbourne de 1935 à 1938. Il a aussi fait plusieurs voyages en Europe.
Sa décision de quitter Melbourne pour Albury, puis Sydney en 1940 a contribué à la découverte de son sujet : la campagne isolée australienne et ses habitants.
L’influence de l'artiste Peter Purves Smith fut également importante. Elle lui permit de faire évoluer son style : utilisation de paysages désolés habités par des figures clairsemées sous des cieux sinistres En 1954, il a été choisi avec Nolan et Dobell pour représenter l'Australie à la Biennale de Venise.
Radford décrit le travail de Drysdale : "Sa terre séchée a suggéré que l'homme ait perdu le contrôle de la terre, la nature a repris le dessus ." L'Australie de Drysdale est "chaude, rouge, isolée, désolée et subtilement menaçante".
Christine Wallace suggère que Drysdale « soit le poète visuel de ce désespoir passif, universel que la chaleur infinie et la sécheresse incitent ».
Lou Klepac  dit : "Il a trouvé dans les éléments communs du paysage les images permanentes qui sont devenues le visuel de l'Australie moderne. Ceux qui voient dans les peintures de Drysdale un monde éloigné des conforts et des plaisirs estiment qu'il dépeint la solitude et l'isolement. Pour lui, c'était l'opposé, c’était la libération de l'angoisse du monde civilisé."

J'aime les couleurs de Drysdale, et ses personnages surtout.

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