mardi 13 septembre 2011

Présentation

C’est l’histoire d’une jeune voyageuse à travers le monde… Le prochain départ est fixé au 23 octobre 2011, un vol PARIS-BRISBANE, un séjour en Australie à durée indéterminée...

Blandine, 25 ans. Mes études se sont terminées il y a un an : un beau cursus de cinq années aux Beaux-arts d’Avignon achevé. Depuis, une opportunité de travail m’a fait remonter le Rhône jusqu’à Lyon. J’ai alors commencé à construire mon projet professionnel, à fabriquer les bases de cette passerelle qui me ferait relier le Monde des Arts au Monde du Social, de l’Humain.

Le statut d’auto-entrepreneur en poche, je suis devenue Intervenante en Arts Plastiques : un travail qui a consisté cette année à créer durant une semaine par mois des ateliers d’Arts Plastiques dans chacune des classes d’une école primaire de la maternelle au CM2. Eveiller les enfants à l’art, développer leur imaginaire et leur créativité, donner la possibilité aux futurs acteurs de ce monde d’avoir un œil créatif : une activité passionnante ! J’ai également travaillé auprès d’autres enfants (dans des MJC, centres de loisirs, séjours de vacances) et puis auprès de jeunes et adultes handicapés (dans des MAS, séjours adaptés, etc.)

En parallèle, je n'ai pas abandonné ma peinturlure. J’ai continué à peindre et j'ai exposé mon travail plusieurs fois (entre le sud de la France et la région lyonnaise). Certains de mes tableaux sont partis à Barcelone, d’autres ont été vendus à Lyon.
Mais, revenons à nos moutons !…
Ou « Revenons à nos Kangourous ! » comme il dirait l’autre !

Les Voyages…
En 2008, j’étais partie 10 mois en Colombie pour y valider une partie de ma quatrième année d’études. Ce premier Grand Voyage m’apporta beaucoup. Outre l’apprentissage de la langue espagnole, j’acquis des connaissances sur la culture sudaméricaine, sur ce pays et sur moi-même. On ne ressort pas indemne d’une dizaine de mois passée au cœur de la Colombie : un pays de contrastes, entre allégresse et violence, humanité et corruption, grands espaces et pollution, hautes montagnes et plaines ensoleillées, Cordillère des Andes et Mer des Caraïbes, ... Il est difficile de résumer en quelques phrases ce que j’y ai vécu et ce que j’y ai appris. Mais il est sûr que cette sacrée expérience a marqué ma vie ! Mes aventures outre atlantique sont visibles ici : http://bogotaloca.blogspot.com/

Deux ans et demi se sont écoulés depuis mon retour en France et mon envie de voyage ne s’est jamais estompée. J’ai depuis parcouru rapidement d’autres pays (Equateur, France, Portugal, Espagne, …) mais l’idée de Grand Voyage ne m’a pas quittée.

Cette année 2011 était le moment pour moi de franchir ce nouveau pas. Très peu de choses me retenant en France, ayant encore la jeunesse et l’énergie pour traverser terres et océans, ce nouveau projet de voyage devait éclore.

J’ai élu l’Australie parmi la liste de pays anglophones.
APPRENDRE l’anglais est un des objectifs principaux de ce projet.
Les autres étant de :
RENCONTRER des gens, une culture, une autre manière de penser et de vivre.
DECOUVRIR ce pays, ses paysages, sa faune et sa flore.

J’ai choisi l’Australie pour ses grands espaces, son immensité, ses six océans ou mers, ses plages, la barrière de Corail, l’état d’esprit de ses habitants, son histoire, la chaîne de villes accrochée à la côte, les déserts immenses et montagnes occupant son centre et surtout pour l’Art Aborigène. Tout juste en contact avec cet art, je me suis découverte une nouvelle passion. Je pense en parler très prochainement sur ce blog.

Ce blog servira principalement à faire partager mon aventure à mes proches. Ces premiers articles de présentation sont un peu longs et fastidieux, mais dans un mois et demi sous le soleil du Queensland, les images remplaceront rapidement les mots !



BONNE LECTURE !



L'Australie...

L’Australie est un minot de 200 ans. Son aspect moderne, incarné par ses villes côtières (Sydney, Melbourne, Perth) contraste avec son arrière plan resté encore vierge.

Géographie

Grande comme 14 fois la France, il faut 4000 km pour traverser  l’Australie d’Est en Ouest et 3200 km du nord au sud. Avec Canberra pour Capitale, elle est divisée en six États.
La Cordillère australienne est la chaîne de montagne la plus importante du pays. Avec une altitude de 2 228 mètres, le mont Kosciuszko, est le plus haut sommet.
Le plus grand monolithe du monde, le mont Augustus se situe en Australie-Occidentale. Uluru, le monolithe le plus célèbre, se trouve lui dans le Territoire du Nord.
La plus grande partie du territoire australien est couverte de zones désertiques ou semi-arides.

Les Australiens et la Vie Australienne
La population australienne s’élève à 22,4 millions d’habitants, principalement située dans les villes côtières.  La densité de population  est donc de seulement 2 habitants par km². Certaines enfants, tellement isolés, doivent même suivre leurs cours d’école derrière le poste de radio.
D’après des étrangers vivant en Australie, les australiens sont des gens aventuriers et décontractés. Ils aiment voyager, faire du sport, se détendre, faire des activités en groupe.

Histoire
La date exacte de la première présence humaine en Australie date d’il y a 50 000 ans.
Le premier Européen à visiter l'Australie est l'explorateur portugais Cristóvão de Mendonça en 1522.
Un des premiers explorateurs britanniques est le lieutenant James Cook qui, en 1770 prend possession aux deux-tiers de l'île pour le Royaume de Grande-Bretagne, malgré les ordres du roi George III stipulant qu'il devait d'abord conclure un traité avec la population indigène.
Ned Kelly, né en 1855 à Beveridge dans le Victoria, était un pilleur de banque et rebelle. Il a été pendu en 1880 à Melbourne, après une arrestation mouvementée où il était revêtu d’une armure qu’il avait lui-même conçue. Considéré comme un Robin des Bois, il est le symbole de la résistance à l’injustice et à l’autorité britannique.
Ned Kelly
Au cours de la période allant de 1855 à 1890, les six colonies de la couronne deviennent chacune l'une après l'autre une colonie autogouvernée, gérant ses propres affaires.
Le 1er janvier 1901, la fédération des colonies est achevée  et la Commonwealth de l'Australie naît, en tant que dominion de l'Empire britannique.
Bien que l'Australie soit devenue indépendante, le gouvernement britannique garde quelques pouvoirs sur le dominion jusqu'au Statut de Westminster de 1931, ratifié par le Parlement australien en 1942.
Lors de la première guerre mondiale, l'Australie se joignit dès le début aux Alliés. 416 000 Australiens participeront à ce conflit ou 60 000 d'entre eux mourront.
En 1967, un référendum donne au gouvernement fédéral le droit de voter des lois pour protéger les aborigènes et de les compter dans les recensements.
L'Australie est une monarchie constitutionnelle dont Élisabeth II est la reine. Un référendum s'est tenu en 2007 pour proposer l'établissement d'une république en Australie. La réponse du peuple australien a été négative, pas de république pour le moment.

Architecture
Les Aborigènes ont construit des logements en semi-dur. L'histoire de l'architecture en Australie commence donc avec l'arrivée des Anglais en 1788. Elle a été fortement influencée par les modèles britanniques et américains.
Sydney est connu pour ses tours gigantesques, le Victoria pour son architecture coloniale élégante et Adélaïde s'appelle « la ville des églises ».
Trois sites d'architecture australien sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : l'Opéra de Sydney, le Palais Royal des Expositions à Melbourne et les Sites de Bagnes Australiens.


Gastronomie
Depuis 50 000 ans, les Aborigènes ont mangé une cuisine à base d'animaux et de plantes originaires de leur région : kangourous grillés, fruits de mer, miel, baies, etc.
À partir de la fin du 18eme siècle, la cuisine australienne a été basée sur la cuisine britannique apportée dans le pays par les premiers colons. Cette cuisine a vu arriver, suite à l'origine multiculturelle des nouveaux immigrés australiens, une cuisine avec une variété de plats méditerranéens et asiatiques.
Côté boisson, l’Australie est connue pour sa production de vins mais elle est également le quatrième pays au monde accueillant le plus de buveurs de bière !

Faune
L’Australie est bien connue pour ses kangourous et autres marsupiaux.
Mais on peut également y rencontre de nombreux koalas, kangourou, émeus, ornithorynques,  wombats, échidnés, dingos, etc.


Les Aborigènes et leur Art...
Semi nomades se déplaçant sur un territoire auquel ils appartenaient plus qu’il ne leur appartenait, à la poursuite du gibier et des récoltes de fruits sauvages, de graines er de racines comestibles, les Aborigènes ne cultivaient rie ni n’élevaient aucun bétail. Seule la Nature pourvoyait à leurs besoins.
Ils ne possédaient aucun bien matériel si ce n’est les outils de chasse, de cueillette et leurs objets sacrés.
Ils allaient nus, parés simplement de ceintures de cheveux, de serre-têtes en poil d’opossum ou dos passés au travers de la cloison nasale.
Mais lorsqu’ils honoraient les esprits de la terre par leurs cérémonies, leurs corps étaient magnifiés par des peintures corporelles, des végétaux, …
Chaque tribu (composée de deux à trois familles, soient une trentaine de personnes) connaissaient les limites de son territoire et avait rarement à en sortir. Si un événement (sécheresse, disette) obligeait à sortir des frontières, des protocoles d’approche de la tribu voisine permettaient d’éviter le conflit. Ainsi très peu d’actes de violence n’avaient lieu entre tribu, contrairement aux conflits qui eurent lieu lors de la colonisation.
L’organisation sociale était très structurée mais non hiérarchique. Chaque groupe ou sous-groupe (clans, sexes, noms de peau) avait une place et des fonctions spécifiques. L’ensemble fonctionnait en complémentarité. La notion de domination d’un groupe sur l’autre, d’un individu sur un autre, était étrangère au peuple aborigène. Il n’y avait ni chef, ni prêtre, mais des Anciens, et chaque personne était en relation directe avec le sacré, le Temps du Rêve.
Le peuplement occidental de l’Australie commença en 1788 avec l’arrivée de 11 navires transportant des condamnés, expédiés par une Angleterre désireuse de se débarrasser de ses mauvais sujets et de peupler cette terre qu’elle s’était approprié, la déclarant de « Terra Nullius », la terre de personne.
Tout au long du 19ème siècle, les territoires du sud et de l’est du continent, qui jouissaient d’un climat propice à la culture ou à l’élevage, furent progressivement investis par les colons. Les populations aborigènes furent bousculées, déplacées, massacrées.
Les Aborigènes sont aujourd’hui environ 500 000 pour une population australienne d’environ 20 millions de personnes.
Dans les zones autogérées, les communautés sédentarisées s’organisent autour d’un conseil élu et habitent de petites agglomérations de brousse disposant du confort occidental. Aucun non-aborigène n’est autorisé à entrer dans ces territoires sans un permis délivré par les autorités aborigènes.
Toutefois la sédentarisation et le désœuvrement d’une société de chasseurs cueilleurs sans chasse ni cueillette sont aujourd’hui victimes de l’alcoolisme, de la violence et d’une certaine déchéance physique. La chasse et la collecte n’étant plus aujourd’hui qu’un passe temps, la nourriture « yankie » a remplacé la viande de kangourou et la tomate sauvage et le diabète atteint 92% de la population a des degrés divers.
La peinture constitue le principal apport économique des populations aborigènes du désert et leur principal facteur d’autonomie.
Conserver richesses, argent ou biens matériels est une faute de goût assez grave chez les Aborigènes. Les gains des artistes circulent donc naturellement dans le groupe familial ou tribal.
Quand on aborde la culture aborigène, on pousse la porte du Temps du Rêve. Les mythes du désert racontent comment sont nés les Êtres surnaturels, ce qu’ils étaient, ce qu’ils ont fait, ce qu’ils sont devenus. Le « Toujours Existant » rêva d’une vie telle qu’elle avait été dans le passé, telle qu’elle était dans le présent, telle qu’elle sera dans le futur. Il désira que la vie soit. De cette intention naquit la matière, une boule de terre informe mais pleine des virtualités de la vie. Sous cette terre étale, plongée dans une obscurité totale, des milliers d’être surnaturels étaient en gestation. Soudain, sortant du sommeil, ils franchirent la surface du sol et imprégnèrent aussitôt les lieux d’une puissance qui leur restera attachée et es désignera comme lieux sacrés.
Ils se mirent à chanter et de ces chants naquirent les reliefs, les rivières, les espèces, les étoiles, le cosmos. Le Temps du Rêve est cet immense réservoir d mythes qui racontent la création mais aussi tous les voyages, aventures, péripéties des Grand Ancêtres.
On devrait parler d’espace-temps du Rêve puisqu’il s’agit d’un temps sacré à la fois passé, actuel et futur, parallèle au temps profane.
Pour les Aborigènes, le Temps du Rêve est une réalité qui nous entoure mais que nous ne pouvons percevoir sauf dans les situations de réceptivité particulières que sont les cérémonies, la proximité des lieux sacrés ou les rêves nocturnes,
Quel que soit ce le support d'expression, tout ce qui est peint, chanté, dansé, célébré se rapporte à ce grand réservoir de mythes qu'est le TEMPS DU RÊVE,
Ayant terminé la création, les Grands Ancêtres disparurent sous forme de terre ou bien se transformèrent en rochers, collines, étoiles.
Si le corps des Ancêtres se pétrifia, leur esprit en revanche dort toujours sur le territoire qu'il a créé, en attente de reprendre une nouvelle tranche de vie. Il se réincarne dans le corps des créatures vivantes et dans le corps des bébés à naître.
Les Ancêtres continuent à communiquer avec les humains par les rêves, leur indiquant le chemin à suivre, les choix à faire en particulier dans les situations les plus difficiles.
Le motif peint ou gravé accompagne toutes les cérémonies. Il incarne l'esprit ancestral et son désir de vie. La colonisation, commencée à la fin du 18ème siècle, fut un grand traumatisme pour tous les peuples du continent. Elle n'investit pas toutes les régions au même rythme. Certaines terres (comme le désert central ou la terre d'Arnhem) furent préservées un petit peu plus de temps.



Infos pratiques pour futurs oziens...








Je parle ici brièvement des démarches que j'ai effectuées pour mettre à jour ce projet de voyage. De nombreux autres blogueurs expliquent ces points en détails, à vous d'aller consulter leurs informations.

  • Faire une demande de visa WHV (Working and Holiday Visa = Visa Travail/Vacances) sur internet sur le site de l'Immigration du Gouvernement Australien.
    http://www.immi.gov.au/e_visa/working-holiday.htm
    La demande aboutie au bout de quelques heures avec la réception d'un mail de confirmation. Le visa coûte 230$ (170€).
  • Me trouver des compagnons de voyages. Car 23 heures de vol, c'est toujours mieux à deux... ou trois ! J'ai donc rencontré Livia (25 ans, conceptrice de jeux vidéo) et Stacy (19 ans, étudiante en graphisme) sur un forum Internet. On a discuté sur Internet et au téléphone, on s'est ensuite rencontrées à Paris et le courant passe plutôt bien ! :)
  • Acheter des billets d'avion. J'ai appelé l'agence de voyage Vacances Australie, spécialisée pour les aventuriers férus d'Australie (01.40.15.15.16 ). Le vol Paris/Brisbane le moins cher du mois d'octobre était le 23. Il m'a coûté 1080€, j'ai acheté une assurance à 28€. C'est un vol qui nous fait décoller de Paris-Charles-De-Gaule le Dimanche 23 octobre à 22h, il passe par Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) et Sydney (Australie). Nous arriverons à Brisbane enfin le mardi 25 octobre à 9h du matin heure locale (1h du matin heure française).
    Le retour est compris mais la date est modifiable gratuitement, c'est un "billet ouvert".
  • Souscrire à une assurance santé (j'ai choisi l'ASFE qui coûte 403€ pour 12 mois). Donner les infos utiles concernant mon assurance à un proche.
  • Obtenir gratuitement et rapidement un Permis International auprès de la Préfecture de mon département. (Ne pas oublier d'emporter le permis français avec moi, sans cela le Permis International n'a pas de valeur.)
  • Scanner mes document importants (passeport, permis, permis international, carte vitale, carte d'identité, carte bancaire, PSC1, diplômes, …). En mettre une copie sur mon disque dur et sur ma boîte mail.
  • Faire une procuration pour les élections.
  • Faire une procuration à la banque, à La Poste à ma maman. (Idée pratique pour d'éventuelles démarches bancaires, retrait de courrier contre signature, etc.)
  • Confier tous mes documents importants (feuilles de paie, relevés de compte, documents liés à la santé, au logement, …) à un proche. Idée pratique au cas où des papiers seraient à envoyer à divers organismes, une déclaration d’impôt à remplir, etc.
  • Résilier téléphone mobile.
  • Résilier contrat de Complémentaire Santé (inutile en dehors de la zone européenne).
  • Acheter un adaptateur australien
  • Rédiger son CV en anglais, en imprimer quelques-uns d’avance, en mettre d’autres sur mon disque dur, sur ma boîte mail, etc.
  • Noter l’adresse du Consulat et de l’Ambassade Française en Australie
  • Faire des contrôles médicaux : chez le médecin généraliste, dentiste, gynécologue, ophtalmologue. Vérifier mes vaccins.
  • Réviser mon anglais. (Juste pour me rassurer, car avec ou sans révision je pense que ça va être drôle d'essayer de comprendre l'australien ! ;)
  • Consulter les sites Internet dédiés à la colocation à Brisbane.
  • Acheter : mini-ordinateur, disque dur externe, maillots de bain, tongs, ...
  • Vérifier l'état de : mon sac à dos, mes chaussures, mon appareil-photo, ...
  • Mettre en route mon blog de voyage !